L'agence [contexte RP de Game Graph)
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L'agence [contexte RP de Game Graph)
L'heure matinale et la fraicheur de Bruxelles martelaient les corps d'aiguillons glacés qui pénétraient jusqu'aux os. Les écharpes et les cols montaient haut sur les passants.
C'est dans ce froid mordant que 4 personnes s'étaient donné rendez-vous devant une vieille porte-cochère en pierre de taille. 3 jeunes femmes et un homme se tenaient là et semblaient discourir de façon animée, entrecoupant leurs paroles d'éclats de rire. Puis ils traversèrent le passage sombre partant de la porte, vers une petite court pavée au milieu de laquelle trônait un chêne centenaire qui avait échappé aux rénovations successives des bâtiments qui l'entouraient.
Le groupe leva la tête pour observer les façades de style renaissance, arborant leur moellons beiges fièrement.
Dans un soupir ravi, le garçon prit la parole: "Nous allons être bien ici, je le sens."
Les 3 jeunes filles acquiescèrent d'un sourire. Mais L'une d'entre-elles coupa court à l'observation architecturale d'une voix mal assurée à cause du froid, claquant à moitié des dents: "On va peut être rentrer et visiter l'intérieur, histoire de pas se retrouver en cube de glace, hein ?" Et comme pour illustrer son propos, un courant d'air s'engouffra dans le passage qu'ils avaient emprunté plus tôt et les cinglant violemment. Dans un même élan, ils hâtèrent le pas vers une porte en bois massif et se réfugièrent dans un vestibule tendue de ton miel par l'éclairage d'appliques aux formes baroques placées sur les murs.
Le temps de prendre l'ascenseur, ils se retrouvèrent dans un vaste espace nu dont le style moderne et fonctionnel tranchait nettement avec l'aspect extérieur de l'immeuble.
Près du petit groupe, un monticule de cartons de tailles diverses s'empilait comme un défis pour eux. Et en haut de cette petite colline, une pancarte en PVC qui semblait désespérément attendre de remplir son office informatif, sur laquelle on pouvait lire: "Agence GameGraph Création graphique multimédia".
C'est dans ce froid mordant que 4 personnes s'étaient donné rendez-vous devant une vieille porte-cochère en pierre de taille. 3 jeunes femmes et un homme se tenaient là et semblaient discourir de façon animée, entrecoupant leurs paroles d'éclats de rire. Puis ils traversèrent le passage sombre partant de la porte, vers une petite court pavée au milieu de laquelle trônait un chêne centenaire qui avait échappé aux rénovations successives des bâtiments qui l'entouraient.
Le groupe leva la tête pour observer les façades de style renaissance, arborant leur moellons beiges fièrement.
Dans un soupir ravi, le garçon prit la parole: "Nous allons être bien ici, je le sens."
Les 3 jeunes filles acquiescèrent d'un sourire. Mais L'une d'entre-elles coupa court à l'observation architecturale d'une voix mal assurée à cause du froid, claquant à moitié des dents: "On va peut être rentrer et visiter l'intérieur, histoire de pas se retrouver en cube de glace, hein ?" Et comme pour illustrer son propos, un courant d'air s'engouffra dans le passage qu'ils avaient emprunté plus tôt et les cinglant violemment. Dans un même élan, ils hâtèrent le pas vers une porte en bois massif et se réfugièrent dans un vestibule tendue de ton miel par l'éclairage d'appliques aux formes baroques placées sur les murs.
Le temps de prendre l'ascenseur, ils se retrouvèrent dans un vaste espace nu dont le style moderne et fonctionnel tranchait nettement avec l'aspect extérieur de l'immeuble.
Près du petit groupe, un monticule de cartons de tailles diverses s'empilait comme un défis pour eux. Et en haut de cette petite colline, une pancarte en PVC qui semblait désespérément attendre de remplir son office informatif, sur laquelle on pouvait lire: "Agence GameGraph Création graphique multimédia".
Re: L'agence [contexte RP de Game Graph)
"Oh vérole de moine, j'en ai marre !" Brailla l'homme assis derrière son bureau. Il prit son visage à deux mains et le frotta lentement, le geste las avant de les laisser retomber sur le plan de travail. L'éclairage halogène de la lampe de bureau dirigée vers le clavier de son ordinateur ne jetait qu'une faible lueur sur sa face émaciée, les traits tombants sous la fatigue. Son regard rougi et brillant de manque de sommeil revint sur l'écran puis fit le tour de la pièce.
Quelque jour s'était écoulés depuis qu'ils avaient emménagé lui et ses trois collègues et amies. Une sacré bande qui avait transformé en peu de temps ce lieu de travail austère et froid en un endroit chaleureux et...bordélique à souhait.
A vrai dire, c'est surtout vers sa zone de travail que le capharnaüm devenait réellement impressionnant. Cet hurluberlu n'avait rien trouvé de mieux que de déménager la quasi totalité de son bureau personnel en prévision des longues nuits blanches qu'il savait obligatoire.
Résultat, son espace dédié était envahit de carcasses d'ordinateur, de boites en carton d'où dépassaient des composants informatiques comme autant de rappel de l'univers binaire dans lequel il évoluait à présent, de poches au contenu si obscure que même lui ne savait dire ce que chacune contenait exactement, des trousses et des boites en bois, un énorme couteau de décoration... Le bureau lui même était couvert de disques durs, de souris, de trackball. Le chauffe tasse USB servait de support à un vase improvisé dans une bouteille d'eau minéral et accueillait le bouquet qu'il avait reçut une semaine avant, lors de la prise de possession du local par l'agent immobilier et que ses collègues avaient dénigré. La palette graphique qu'il avait encore du mal à utiliser se trouvait debout, campée contre l'angle de la tour de son PC principal, les tripes numériques à l'air sous la forme de câblages multicolores. Mais pour faire bonne mesure, il avait jugé bon de mettre un peu d'art dans tout ce fatras. Le paravent derrière lui, qui le séparait tant bien que mal de la cuisine improvisait, arborait des dessins et des posters agrafés à la va-vite. Des femmes au regard noir, tenant fièrement des armes, des visions cauchemardesques de visages déformés par la douleur, des aplats de pourpre sanguin qui révélait quand on les regardait de près des formes humanoïdes.
Hétéroclite, permissif, difficilement pénétrable et chaotique. Mais de quoi parlons nous, là? Seulement de l'espace de travail ? Vraiment ?
Quelque jour s'était écoulés depuis qu'ils avaient emménagé lui et ses trois collègues et amies. Une sacré bande qui avait transformé en peu de temps ce lieu de travail austère et froid en un endroit chaleureux et...bordélique à souhait.
A vrai dire, c'est surtout vers sa zone de travail que le capharnaüm devenait réellement impressionnant. Cet hurluberlu n'avait rien trouvé de mieux que de déménager la quasi totalité de son bureau personnel en prévision des longues nuits blanches qu'il savait obligatoire.
Résultat, son espace dédié était envahit de carcasses d'ordinateur, de boites en carton d'où dépassaient des composants informatiques comme autant de rappel de l'univers binaire dans lequel il évoluait à présent, de poches au contenu si obscure que même lui ne savait dire ce que chacune contenait exactement, des trousses et des boites en bois, un énorme couteau de décoration... Le bureau lui même était couvert de disques durs, de souris, de trackball. Le chauffe tasse USB servait de support à un vase improvisé dans une bouteille d'eau minéral et accueillait le bouquet qu'il avait reçut une semaine avant, lors de la prise de possession du local par l'agent immobilier et que ses collègues avaient dénigré. La palette graphique qu'il avait encore du mal à utiliser se trouvait debout, campée contre l'angle de la tour de son PC principal, les tripes numériques à l'air sous la forme de câblages multicolores. Mais pour faire bonne mesure, il avait jugé bon de mettre un peu d'art dans tout ce fatras. Le paravent derrière lui, qui le séparait tant bien que mal de la cuisine improvisait, arborait des dessins et des posters agrafés à la va-vite. Des femmes au regard noir, tenant fièrement des armes, des visions cauchemardesques de visages déformés par la douleur, des aplats de pourpre sanguin qui révélait quand on les regardait de près des formes humanoïdes.
Hétéroclite, permissif, difficilement pénétrable et chaotique. Mais de quoi parlons nous, là? Seulement de l'espace de travail ? Vraiment ?
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